Elle doit contenir l’adresse des deux parties, entreprises et salariés, la date du jour, les références des courriers déjà échangés, la liste des pièces jointes s’il y a lieu, la mention recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre, et surtout le motif du licenciement dans un style concis et sans ambages. Il doit être précisé s’il s’agit d’un licenciement pour motif personnel, faute grave, incapacité, à l’amiable ou autre.
Il faut y décrire les faits sans se lancer dans de grandes dissertations.
Il faut également écrire l’ensemble sur un ton déterminé et ferme qui ne laisse de toutes les manières, pas le choix à l’employé. Un chef d’entreprise doit se faire aider de son service juridique pour rédiger cette lettre de licenciement dans les règles de l’art, afin de ne pas avoir à subir les conséquences d’un mauvais terme ou d’une phrase détournée face à un jury de Prud’hommes qui, la plupart du temps, sont plutôt enclins à défendre les intérêts des salariés. Alors attention aux maladresses et aux états d’âme qui font parfois dire le mot de trop, qui sera mal interprété si le salarié se sent abusé, floué et décide de se retourner contre vous !